De torréfacteur à barista (préparateur d’expressos) en passant par acheteur de café « vert » (quand la graine n’a pas encore été torréfiée), les métiers liés au café sont nombreux. Des opportunités professionnelles à saisir pour les passionnés.

De même qu’un passionné d’automobile peut rêver de devenir mécanicien, pilote de rallye ou commercial dans une concession, un passionné de café a raison d’imaginer faire carrière dans ce secteur. Plusieurs métiers sont envisageables exigeant des niveaux de compétence variés.

Un vide juridique mais…

Certes, en France, ces professions ne sont pas encore réglementées, ce qui induit qu’il n’existe pas de formation spécifique. Pour autant, et il s’agit cette fois d’un avantage, la plupart des postes et des métiers, même spécialisés, sont de ce fait ouverts et accessibles à toute personne réellement motivée et passionnée.

Une certitude en tout état de cause, travailler dans le domaine du café n’a rien à voir avec un simple job d’été ou un pis-aller pour financer ses études…

Reste à connaître quels sont précisément les métiers disponibles et recherchés par les entreprises spécialisées ?

Le plus connu est le barista, surnommé parfois le sommelier du café : il s’agit d’une personne qui s’est spécialisée dans la préparation des cafés expressos, connaissant les dosages à effectuer et les qualités des différentes variétés.

Mais avant de préparer la boisson, il faut disposer de la matière première ! C’est pourquoi dans ce secteur il existe des spécialistes qui achètent le café vert en testant et goûtant les échantillons lors de son arrivée en France chez des grossistes ou importateurs. Ce sont des acheteurs. Les plus expérimentés peuvent à terme se rendre dans les pays producteurs (en Amérique ou en Afrique) pour sélectionner sur place la meilleure marchandise.

En amont et en aval

Une fois acheté, le café doit être torréfié. Il est exposé au feu via un brûloir pour libérer ses arômes et ses propriétés. Là encore, selon l’expérience, on se contente d’exécuter les ordres et de suivre une recette précise ou, pour les plus talentueux, on apprend à moduler les temps et modes de torréfaction selon la nature du café vert et selon les qualités du café que l’on souhaite obtenir.

Pour peu que l’on possède des qualités adaptées, un poste commercial (vente de café en gros ou demi-gros) ou technique (maintenance des machines) est par ailleurs envisageable. Et il faut également mentionner les entrepreneurs qui créent leur boutique en ligne comme Mister Capsule, leur atelier ou salon de dégustation.

Dans tous les cas, l’expérience et l’expertise acquises « sur le tas » compléteront des qualités et un savoir-faire lié à la passion première pour le café. Par ailleurs, certaines sociétés qui se développent dans le secteur du café créent leur propre service de formation.

On l’aura compris, un passionné de café peut raisonnablement en faire son métier et même, à terme, grimper les échelons dans la hiérarchie ou valoriser son savoir-faire et son expérience à l’étranger !