Dans le secteur des affaires, il est de plus en plus courant d’entendre le terme « cash manager », qui n’est rien d’autre que l’équivalent en anglais de ce que nous connaissons traditionnellement comme gestionnaire de trésorerie dans une entreprise.

En d’autres termes, il s’agit de la personne qui est responsable de l’enregistrement correct de toutes les dépenses et de tous les revenus en espèces d’une entreprise, ainsi que de la conduite des actions de recouvrement, de paiement et de négociation avec les banques et les agents tiers..

Cash manager, plus qu’un trésorier

Toutefois, compte tenu des changements auxquels nous assistons quotidiennement dans le monde des affaires, ainsi que de l’agilité des processus informatiques et technologiques, la position de gestionnaire de trésorerie n’est plus la même qu’il y a quelques années. C’est-à-dire qu’un travailleur qui se dit tel doit savoir qu’il est bien plus qu’un trésorier.
Et tout cela parce que les modèles, les structures organisationnelles et la majeure partie des domaines ou des départements de toute entreprise ont changé à la même vitesse que les défis auxquels ils sont confrontés au quotidien. Soit on s’adapte, soit on meurt.
Par exemple, en plus de gérer les tâches traditionnelles de trésorerie, le département de cash management est responsable de la coordination des paiements et des achats auprès des fournisseurs, des distributeurs et de tout autre agent lié à l’activité quotidienne de l’entreprise.
En outre, il faut tenir compte du fait que nombre de ces processus ont changé de format et fonctionnent désormais en réseau ou par le biais de plateformes informatiques, de sorte qu’il est nécessaire que le gestionnaire de trésorerie maîtrise au moins les outils essentiels à la bonne gestion et au contrôle de ces activités..

Autres fonctions d’un gestionnaire de trésorerie

Comme nous l’avons dit, le cash management est un concept beaucoup plus large que celui que nous connaissions il y a quelques décennies, notamment parce que les méthodes et la rapidité des processus ne sont plus les mêmes. Il s’agit maintenant aussi de savoir comment s’adapter à la vitesse de notre propre époque:

• Analyse des circuits monétaires de chaque entreprise, c’est-à-dire de tous les éléments qui d’une manière ou d’une autre conditionnent ou influencent l’activité commerciale elle-même.
• La gestion des soldes de trésorerie, qui sont les ressources sur lesquelles la direction peut s’appuyer pour élaborer des plans d’activités avec une série d’objectifs à court, moyen ou long terme.
• Surveillance des conditions générales du marché, c’est-à-dire examen périodique des conditions extérieures susceptibles de limiter ou de stimuler les projets commerciaux d’une entreprise.
• Planification et contrôle de la liquidité des entreprises, en entendant par liquidité l’argent qui doit rester en espèces pour le paiement des obligations immédiates et exceptionnelles.

Enfin, il convient de noter qu’il est également du devoir du gestionnaire de trésorerie de savoir comment optimiser les états des flux de trésorerie et de proposer à la direction des plans pour réaliser une augmentation des bénéfices dans des circonstances favorables.
Au début de sa carrière, le salaire brut annuel dans ce secteur est d’environ 35 000 euros brut par an, mais il peut atteindre 50 à 75 000 euros au fur et à mesure que le travailleur acquiert de l’expérience